Le cygne
Dernière mise à jour : 11 oct. 2022

C'est à l'aube, ou bien crépuscule,
Que mon corps s'était engourdi ;
Et soudain, voilà mon cœur qui brûle,
Quand près de moi s'assit
Un grand et beau cygne.
Doucement, les ailes bien déployées,
Tendrement se mit à parader ;
Approchant, faisant bruisser ses ailes,
Et ce son me rappelle
Comme j'avais aimé.
Ses grands yeux brillaient, améthystes,
Et son corps était immaculé.
Il chantait une romance triste
Quand il vint se poser
À mes côtés.
De sa bouche, elle effleura mes lèvres,
Et ses reins se posèrent sur les miens.
Et mes doigts prirent et serrèrent sa main
Caressant les douceurs
De la fille d'Ève.
Ô mon cygne, laisse moi aimer ta vie,
Reviens vite, vite, pour toutes les nuits
Je voudrais cueillir dans ton jardin
La douce pensée,
Et boire ton parfum...
Emmène-moi, emmène-moi au ciel
Apprends-moi les belles joies éternelles
Mène-moi à ces jardins lointains,
Qui brillent quand vient le soir
Sous une pluie d'étoiles
Ô mon cygne à la douceur féline
Reste un peu, dans mes bras, si tu le veux
Sur ton corps je fais glisser mes yeux,
Je dévore ton cœur
Et tes courbes fines.
C'est à l'aube, ou bien crépuscule,
Que d'un sourd battement d'ailes tu partis ;
Mais hélas ! J'ai le cœur qui brûle,
Et l'esprit démoli
Par ce tendre souvenir...
Au crépuscule ou bien l'aube ?
Mes draps blancs exhalaient tes parfums
Ton image est là mais se dérobe
Je veux juste t'enlacer
Et j'essaie en vain.
C'est à l'aube, au crépuscule
Tu chantais une romance triste
Et mes doigts prirent et serrèrent ta main,
Je dévore ton cou
Sous une pluie d'étoiles.
Doucement, tes ailes déployées,
Tes doux reins se mirent sur les miens
Et soudain je sens mon corps brûler
En caressant tes lèvres
J'y goûte le parfum...
Manoah Varsay