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Mourir à Ibiza - Un film en trois étés


Anton Balekdjian, Mattéo Eustachon, Léo Couture

Sortie nationale le 7 décembre et diffusé au cinéma Arvor de Rennes


Anton Balekdjian, Mattéo Eustachon et Léo Couture, trois jeunes diplômés de la Cinéfabrique, l’école de cinéma de Lyon, nous proposent avec “Mourir à Ibiza” leur premier long métrage. Les réalisateurs, trois amis de promotion, nous expliquent la spontanéité et le peu de moyen dont ils disposaient pour ce projet. Ils ont fait jouer leur entourage. Le scénario ne prévoyait que les grandes lignes. Et pourtant, ils nous proposent un film original avec un découpage en trois parties. Ils ont effectivement assemblé trois courts métrages pour aboutir à un long métrage riche.


Nous suivons les mêmes personnages durant trois étés dans des lieux différents. Le choix des lieux est finalement plus pratique que réfléchi mais fonctionne très bien. On a plusieurs évolutions flagrantes au cours de ces trois années : les personnages se développent, les thèmes abordés changent, des styles cinématographiques différents sont utilisés et la maturité des réalisateurs fleurit jusqu’à aboutir à du vrai professionnalisme.



Été numéro 1 : Arles, France


Le premier été nous dévoile les personnages que nous allons suivre le long du film. Une rencontre spontanée et imprévue marque le début d’une relation entre les quatres personnages principaux : Léna, Marius, Maurice et Ali. Il s’y dégage une atmosphère légère de vacances qui se déroule autour de la fête et de l'amitié.


On ressent que cette première partie est aussi une première pour les réalisateurs avec parfois un manque de fluidité dans les dialogues, le jeu des acteurs ou encore une qualité d’image questionnable. Ces imperfections donnent au film son charme, son côté sensible et authentique et réussissent à nous plonger dans ce voyage.



Été numéro 2 : Étretat, France


Dans la seconde partie qui se déroule à Etretat, on sent que le vent tourne. Le personnage de Marius manque à l’appel car il est en expédition sur un bateau. La météo grisonnante renvoie aux problèmes que rencontrent les personnages vis-à-vis d'eux-mêmes et également entre eux. Le tournant est marqué par la dispute entre les inséparables Ali et Maurice.



Été numéro 3 : Ibiza, Espagne


L’été final est marqué par l'absence de Maurice qui renvoie à la dispute de l’été précédent et la prise d’un chemin différent par ce personnage. Alors que Léna et Marius se rapprochent, le personnage d’Ali ère seul et se questionne sur le sens de sa vie. Il se trouve néamoins un compagnon de solitude, Magda, une jeune femme elle aussi seule autour de laquelle plane une atmosphère mystique. Ce même personnage féminin introduit un nouveau genre cinématographique, la comédie musicale, par son chant. Alors qu’on pourrait croire à un début de relation entre Léna et Marius, les personnages finissent par repartir chacun de leur côté comme à chaque fin d’été.



“J’ai beaucoup aimé l’originalité de la démarche de ce film. Il a réussi à nous transporter par ses images et une atmosphère touchante et intime.” - Léna


“Si j’ai pu parfois être sceptique quant aux dialogues par exemple, les scènes, les plans, les sons et les personnages nous plongent dans une intimité particulière et agréable. J’avais l'impression d'être, moi aussi, avec eux en vacances.” - Paloma


Un beau film d’été, mélancolique sans être triste. Les personnages prennent leur temps, dans la langueur de l’été. Leurs relations se nouent et de dénouent, avec justesse, dans les décors différents de trois étés successifs.” - Elie


“Mourir à Ibiza est un voyage léger, lumineux et sensible qui nous permet, dans la découverte des personnages, d'assister à l'évolution des cinéastes.” - Solène



Elie, Paloma, Solène et Léna de l’Arespublica

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