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La Jérusalem Céleste




Au-delà du voile noir, des déserts de cendre,

Résonne un silence : l’hymne de ton absence.

Mon âme rêveuse se perd aux creux des merveilles

De la douce Jérusalem Céleste.

Les cors sonnent la fin de l’Automne,

S’ouvrent déjà tes mille et une portes

D’émeraude et d’or, et, au centre de ce paysage,

Je crois apercevoir ton visage.

Sur cette toile, pareil à un trésor

Je décèle la beauté de ton corps.

Au-delà des mers et des plaines de sang,

Se dessinent au ciel le doux traits d’un ange.

Mon âme rêveuse admire le marbre blanc

De ton doux visage et fines phalanges.

Tes yeux regardent un triste horizon ;

Un soleil pâle se mourant à l’Ouest.

Et mes lèvres peinent à dire ton nom,

Ô ma Reine, Jérusalem Céleste.

Alors le ciel se réveille et scintille

De mille boules d’or, comme tes pupilles.

La nuit s’effondre alors sur le monde,

Ne restent que des âmes vagabondes.

Les étoiles pleuvent, et, face à ce déluge,

Ô Reine, tu es mon unique refuge.

Les étoiles pleuvent, en ce soir funeste,

Je t’implore Jérusalem Céleste.





Manoah Varsay

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